Budget 2023 : 851 M€ pour transformer le territoire métropolitain

Poursuite des investissements

Malgré un contexte de perte progressive d’autonomie financière suite aux réformes engagées par l’Etat, la Métropole grenobloise prévoit un niveau d'investissement jamais atteint pour la collectivité avec un total de 265 millions d'euros (contre 246 M€ en 2022). Des investissements qui visent à faire face à l’urgence climatique, à améliorer la qualité du service public et à soutenir l'activité économique et l'emploi.

« Inflation, hausse des coûts de l’énergie, perte d’autonomie financière … La réalité de la situation nationale et internationale pèse durablement sur nos politiques », précise Christophe Ferrari, président de Grenoble Alpes Métropole. « Malgré ces difficultés, nous restons le premier investisseur public local et voulons porter haut et fort un budget en faveur des transitions, pour les métropolitains et les acteurs du territoire ».

La Métropole va ainsi s’engager encore plus fortement sur certains sujets comme le développement des pistes cyclables, le soutien aux agriculteurs, la culture scientifique et technique, l’égalité femmes-hommes…

Pas de hausse d’impôts et un soutien maintenu aux communes

Afin de ne pas faire peser les efforts d’investissement sur les habitants, la Métropole a fait le choix de ne pas augmenter les impôts des ménages, ni ceux des entreprises. Ces taux restent inchangés depuis 2016.

Les dotations aux 49 communes qui composent la métropole sont également maintenues pour ne pas les mettre en difficultés. En 2023, 122,6 millions d'euros seront ainsi reversés aux communes, dont 23,5 millions de Dotation de solidarité communautaire (DSC), reconduite à l'identique depuis 2014 mais aussi de multiples reversements (fonds de concours en faveur des transitions, reversement de la taxe d’aménagement…)

Dans quels domaines la Métropole investit-elle ?

Pour 100 € dépensés en investissement :

40 % sont consacrés aux changements climatiques (atténuation et adaptation)
27,8 % aux mobilités et à l’espace public
10 % à la planification et aux projets urbains et paysagers
7 % à l’attractivité, l’insertion et au dynamisme économique
7 % aux politiques de l’habitat
4 % aux ressources métropolitaines
3 % aux équipements culturels et sportifs
1 % à l’environnement, la montagne, l’agriculture et la forêt
0,2 % à la cohésion sociale et territoriale