Un RER "à la Grenobloise"

Le projet de Service express métropolitain ou "RER de l’aire grenobloise" vise à proposer un transport ferroviaire du quotidien fiable et régulier. Objectif : une augmentation de près de 80% de la fréquentation du réseau à horizon 2035.

L'essentiel à retenir

  • Le projet défendu par un vaste collectif des acteurs du territoire grenoblois a été identifié par le gouvernement fin 2022 comme l’un des 10 projets de ce type à développer en France.
  • Le RER est destiné à être une alternative à l'usage de la voiture individuelle 
  • Le futur « Service Express Métropolitain » s'appuiera sur la modernisation de l’offre de train actuelle et des aménagements sur les lignes ferroviaires Rives-Brignoud, Saint Marcellin-Gières et Clelles/Mens-Grenoble.
  • Le projet repose notamment sur une fréquence d’un train toutes les 15 ou 30 minutes en heures de pointe selon les axes et sur une amplitude horaire étendue. 
  • La mise en service complète du RER est prévue en 2035 mais des aménagements ont d'ores et déjà été engagés.

Les objectifs du projet

  • Faciliter les déplacements locaux et répondre aux besoins de mobilités qui continuent de croître, notamment entre les zones péri-urbaines, en reliant d’importants pôles de vie, bassins économiques et zones d’emplois.
  • Améliorer les connexions entre Lyon et Grenoble, premiers pôles économiques d’Auvergne-Rhône-Alpes, et ainsi les connexions vers Paris et l’international.
  • Redonner du pouvoir d’achat en luttant contre la vulnérabilité énergétique liée à la dépendance à la voiture dans les territoires périurbains, ruraux et de montagne.
  • Garantir la cohésion sociale et territoriale avec la desserte de quartiers situés en politique de la ville et des secteurs périurbains et ruraux où le revenu est plus faible qu’ailleurs.
  • Améliorer la qualité de l’air, préserver la santé des habitants et lutter contre le dérèglement climatique, en complément des initiatives locales en faveur des mobilités durables et des rabattements vers le train (tram, bus, parc-relais, pôles d’échanges, covoiturage, vélo…)
  • Il est attendu du projet une augmentation de près de 80 % de la fréquentation du réseau de l’étoile ferroviaire grenobloise, une meilleure connexion entre les territoires et une fiabilité retrouvée pour les trajets, notamment vers Lyon et Paris.

Le projet de RER en pratique

  • Le but est de moderniser l’offre de train actuelle par d’importants aménagements sur trois lignes ferroviaires : Rives-Brignoud, Saint Marcellin-Gières et Clelles/Mens-Grenoble 
  • Parmi ces aménagements, la réalisation de nouvelles voies, la réouverture des haltes ferroviaires de Domène et Tencin, la fluidification de l’exploitation ou encore la création de pôles d’échanges qualitatifs associés (exemple : celui à Gières avec un parking-relais, une liaison tramway, une offre de vélo en libre-service).
  • Le projet repose notamment sur une fréquence d’un train toutes les 15 ou 30 minutes en heures de pointe selon les axes, mais également sur une amplitude horaire étendue :
    -       Sur La ligne Rives/Brignoud : un train tous les ¼ d’heure en heures de pointe 
    -       Sur la ligne Saint-Marcellin/Gières : un train toutes les ½ heure en heures de pointe
    -       Sur la ligne Clelles/Grenoble : un train toutes les ½ heure en heures de pointe 

Les gains attendus avec le RER

  • 80% de fréquentation en plus sur l’étoile ferroviaire grenobloise
  • Jusqu’à 12 minutes gagnées sur un trajet vers Valence TGV
  • Une fiabilité retrouvée pour les trajets vers Lyon et Paris 
  • Des trains cadencés et à l’heure
  • Un maillage optimum du territoire, avec 4 nouveaux points d’arrêt (Champ-sur-
  • Drac, Domène, Pont-de-Claix et Tencin) et 5 nouveaux pôles d’échanges multimodaux